La compagnie low cost britannique ne se contente pas de bouleverser les règles de l’aviation commerciale, elle contribue à accoucher d’un homme nouveau. C’est le constat dressé par Alexandre Friederich dans EasyJet (2014), journal de bord et appareil critique d’un passager qui, en vingt jours, a choisi d’emprunter dix-sept fois la flotte orange. Il y relève la condition de l’usager, ballotté et soumis “à l’insu de son plein gré”, s’interroge sur les ressorts d’une réussite commerciale et philosophe sur une humanité toujours plus construite en dépit d’elle.
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