Lech Kowalski

Né à Londres de parents polonais. Après une enfance nomade aux États-Unis, Lech Kowalski  étudie à la School of Visual Arts de New York dans les années 1970 où il rencontre Vito Acconci, Nam June Paik et Shirley Clarke, pionniers des techniques du cinéma direct qui influenceront son propre travail.

Proche du milieu underground new-yorkais, il devient un témoin important de la naissance et du développement du mouvement punk-rock de la fin des années 70. En 1981 il réalise D.O.A., sur la tournée légendaire des Sex Pistols aux États-Unis. Il tourne ensuite l’un des premiers films sur la scène hip hop de New York (le court métrage Breakdance Test) et s’intéresse aux drogués du Lower East Side (Gringo, Story of a Junkie, l’un des premiers docufictions). Dans Rock Soup, il se penche sur les SDF de Tompkins Park à Manhattan. Born To Lose (The Last Rock and Roll Movie) et Hey is Dee Dee Home seront consacrés aux musiciens Johnny Thunders et Dee Dee Ramone. Revenant à ses racines polonaises, il réalise une trilogie, « L’art fabuleux de la survie », en association avec La Lucarne d’Arte : The Boot Factory en 2000, On Hitler’s Highway en 2002, et A l’Est du Paradis (2005). En 2007 Winners and Losers, sur des téléspectateurs du match Italie-France de la Coupe du monde de football de 2006, est projeté sur la Plaza Grande du Festival de Locarno. Depuis 2008, Kowalski expérimente des techniques de « guérilla visuelle » en utilisant l’esthétique et la logistique du Web pour toucher un public international.

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photo©Coraly Jazz